Né à Pau le 12 novembre 1844 et mort à Paris le 22 avril 1883, Octave Fouque était un compositeur et musicologue dont les travaux méritent d’être célébrés.

De la composition…
Ses premiers pas dans le monde de la musique l’ont conduit à étudier l’harmonie avec le célèbre violoniste et compositeur allemand Reinhold Becker (1842-1924).
Son parcours musical l’a conduit à Paris, où il a poursuivi ses études d’orgue sous la tutelle de Charles-Alexis Chauvet (1837-1871), l’organiste titulaire de l’église Saint-Bernard-de-la-Chapelle, puis de Saint-Merry à partir de 1866. En 1869, Octave Fouque a intégré le Conservatoire de Paris, où il a continué d’étudier sous la tutelle de son mentor.
Au Conservatoire, Fouque a également étudié la composition avec Ambroise Thomas (1811-1896). La même année, il a concouru sans succès pour le Prix de Rome.
Quelques compositions…
- Échos du soir (1872)
- Opérette « L’Avocat noir » (1874)
- Opérette « Les Deux vieux coqs » (1875)
- 6 Valses concertantes pour piano à quatre mains, opus 11 (1877)
- Cantique pour une messe de mariage (1878)
- Près du lac, opus 1 (1879)
- Promenade, opus 13 (1879)
- 10 mélodies (1879)
- Variations symphoniques sur un air béarnais (1882)
… à la rédaction
En 1873, Octave Fouque exerce également en tant que rédacteur musical dans plusieurs publications. Il a commencé à écrire des critiques musicales pour des publications telles que l’Avenir musical, L’Écho universel, Le Ménestrel, La République française, La République des Lettres et la Revue et gazette musicale de Paris. En tant que musicographe, il a rédigé les ouvrages suivants :
- Michel Ivanovitch Glinka : d’après ses mémoires et sa correspondance (1880)
- Histoire du Théâtre Ventadour, 1829-1879 : Opéra-comique, Théâtre de la Renaissance, Théâtre-italien… (1881)
- Les Révolutionnaires de la musique (1882)
Avant de devenir sous-bibliothécaire en 1882, il a occupé le poste de commis en 1876, après avoir été préposé à la bibliothèque du Conservatoire de Paris.
La vie et l’œuvre d’Octave Fouque sont souvent méconnues du public. Bien qu’il n’ait pas transformé fondamentalement le langage musical, ses travaux méritent d’être mis en avant et ne doivent pas tomber dans l’oubli.