Un musée à Baden Baden pour les amateurs d’art confirmés ou débutant qui séduira tout le monde.

Un centre d’expositions dédié à l’art moderne et à l’art contemporain, la Kunsthalle de Baden-Baden a été construite en 1909 dans le parc de l’allée de Lichtental. Elle comprend neuf salles et un cabinet, d’une superficie totale de 700 m2.

Le style très austère néoclassique du bâtiment est fait de grandes pièces fonctionnelles bénéficiant d’un éclairage zénithal, représente une plate-forme d’accueil idéale où les œuvres, qu’il s’agisse de peinture, de sculpture, de photographie, ou de vidéo, sont présentées dans les meilleures conditions.

Grâce à un engagement constant en faveur de l’art moderne et contemporain, ainsi que grâce à son étroite collaboration avec des artistes et des institutions de tous pays, la Kunsthalle a gagné l’estime de la scène artistique internationale.

(C)Kunsthalle de Baden-Baden

La Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden propose un programme de manifestations diverses qui complète, au travers de discussions critiques, de lectures, de conférences ou de podiums d’artistes, les expositions, revenant sur des points thématiques généraux ou sur des positions artistiques particulières.

La Staatliche Kunsthalle Karlsruhe possède une belle collection d’œuvres d’art, avec un focus sur les maîtres allemands – Cranach, Durer et Grunewald, parmi eux – mais de nombreux autres grands artistes sont également représentés. La galerie propose également un choix impressionnant d’œuvres italiennes, françaises et néerlandaises. Ne manquez pas le magnifique autoportrait de Rembrandt.

Sarkis : 7 jours, 7 nuits

La Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden consacre jusqu’au 2 février 2024 une vaste exposition individuelle à l’artiste conceptuel de renommée internationale. Sarkis est né en 1938 à Istanbul vit et travaille à Paris. Ces œuvres présentent un profond lien social qui appelle à la fusion des pratiques et des cultures.

(C)Kunsthalle de Baden-Baden

Sarkis étudie le français, la peinture et l’architecture intérieure avant de s’installer à Paris en 1964. En 1967, il remporte le prix de peinture de la Biennale de Paris. La même année au Salon de Mai, Sarkis présente Connaissez-vous Joseph Beuys ? référence à l’artiste allemand qu’il considère comme le plus important de son époque. En 1969, il est invité par le critique Harald Szeemann à participer à l’exposition désormais célèbre Quand les attitudes deviennent formes à la Kunsthalle de Bern. La transmission et l’enseignement sont également au cœur de ses préoccupations. De 1980 à 1990, il dirige le département Art de l’École des arts décoratifs de Strasbourg et de 1988 à 1995, il devient directeur du séminaire à l’Institut des hautes études en arts plastiques créé par Pontus Hulten. Il participe à des expositions de références telles que les Documentas VI et VII (Allemagne), et les Biennales de Venise (Italie), Sydney (Australie), Shanghai (Chine), São Paulo (Brésil), Moscou (Russie) et Istanbul (Turquie). Il représente en 2015 le Pavillon de la Turquie à la 56e Biennale de Venise, et participe la même année à l’exposition de la République de l’Arménie qui remporte le Lion d’Or.

La Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden consacre une vaste exposition individuelle à Sarkis, dont les œuvres appellent à la fusion des pratiques et des cultures. Cette exposition est le résultat d’une année d’échanges avec l’artiste sur les thèmes de l’histoire et du traumatisme dans l’art, mais aussi des institutions comme espace de réflexion, de participation et de communauté. Le titre de l’exposition, 7 Tage, 7 Nächte (7 jours, 7 nuits), vient d’une installation intitulée 7 nuits (2016–2019), que Sarkis considère comme l’une de ses œuvres les plus importantes. Il s’agit d’un ensemble de sept compositions et d’un sac de couchage disposé au sol devant La grande vitrine (1982–2021) au milieu de l’atelier parisien de l’artiste. 7 nuits est présentée pour la première fois dans un contexte institutionnel. L’œuvre définit un espace intime de réflexion et de méditation, tout en mettant en scène les aspects contextuels et la signification d’une vie d’artiste faite de résilience et de résistance. C’est une représentation saisissante de la position de l’artiste aujourd’hui et des capacités transformatrices de la politique et de la poésie de l’art. « L’histoire n’est jamais un processus achevé. En tant que telle, elle est notre matériau de travail et le socle de notre réalité. Nous tirons des leçons de la pratique artistique de Sarkis, à la fois sur l’existence humaine et les questionnements ontologiques », expliquent les commissaires d’exposition.

(C)Kunsthalle de Baden-Baden

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